Portrait d’un local – Arnaud Poupounot

Qui es-tu ? 

Je suis originaire de Vendée, accompagnateur en montagne depuis 21 ans, et guide polaire du Groenland à la Russie. J’habite à Banon depuis 3 ans, où nous avons choisi de nous installer avec ma femme pour le territoire préservé et l’authenticité. J’ai découvert le Pays de Forcalquier en venant effectuer des séjours autour de Banon, et j’ai immédiatement craqué pour la librairie Le Bleuet et la montagne de Lure.

Ici, on n’est pas loin de tout, on a tout.

Qu’aimes-tu dans ton métier de guide accompagnateur ? 

J’aime ma solitude, mais j’aime aussi rencontrer des gens, m’instruire auprès d’eux, partager. Je fais le lien entre la nature, source d’énergie, et les personnes. C’est de là qu’est né Artisans de la Randonnée, une association qui organise des randonnées pour aller à la rencontre des gens qui font le pays.

Quels types de randonnées proposes-tu ? 

Je propose des randos terroirs qui permettent aux visiteurs d’aller à la rencontre des producteurs locaux (chevriers, fromagers, maraîchers, boulangers), des randonnées sportives comme la descente dans les gorges d’Oppedette, ou plus méditatives lors d’un coucher de soleil sur les crêtes de la montagne de Lure avec une lecture de Giono par exemple.

As-tu des projets pour les mois à venir ? 

J’envisage de proposer des randonnées où l’on dormira dans une bergerie, sur les contreforts de la montagne de Lure, avec le berger.

Les randos terroirs vont se développer avec une rando-bière, et une randonnée comprenant la visite de l’écomusée L’Olivier à Volx, et une dégustation toujours !

Je suis aussi en train de développer des randonnées-déjeuner champêtre, où l’on déjeunera tous ensemble à la fin de la rando dans un cadre bucolique, ainsi que des randos littéraires avec les auteurs locaux et d’ailleurs. Jean Giono y tient une grande place, mais également Pierre Magnan, qui nous entraînera depuis Forcalquier sur le site géologique des Mourres pour évoquer la Maison assassinée, sans oublier Lurs, théâtre de l’affaire Dominici, évoquée dans ses notes par Jean Giono.