Cette coopérative est l'oeuvre de l'architecte Eysseric, elle a été construite au 20e siècle, la distillerie fonctionne encore en période estivale. Le bâtiment de la distillerie est en structure métallique ouverte, les chaudières sont sur un socle en béton, et à l'arrière, sont installés l'arrivée d'eau et le chauffage, ainsi que les réservoirs, des escaliers permettent d'accéder aux 2 niveaux.
Cette balade sans difficulté dévoile les éléments de la campagne de la haute Provence : champs, vergers et villages de caractère dont, en point d'orgue, le Rocher d'Ongles.
Depuis le Rocher d'Ongles, hameau perché sur son promontoire de pierre, le circuit fait découvrir l'ambiance campagnarde de la région. Traversant 6 hameaux bucoliques autour du village d'Ongles, il permet de découvrir champs et petits bois par des chemins roulants et tranquilles.
Redescendez vers l’intersection, et rejoignez la D951. Découvrez la distillerie de l’Occitane. Poursuivez le chemin sur la route et prenez à gauche direction le village d’Ongles. Connexion avec le Sentier de Seigne. Traversez le village en direction de Bouiron puis de Combe Crue, vous empruntez le GRP qui redescend vers la plaine. Retour par Les Taillas, les Ganas et Curel. Jolie vue sur le Rocher d'Ongles.
Les origines du site de Vière à Ongles remontent à l'époque protohistorique. C'est sur ses traces qu'un premier bourg s‘est implanté vraisemblablement au XIIe siècle. Le vieil Ongles - Site de Vière connait son apogée au XIIIe siècle grâce à l’extension de la ville, au développement économique et au renforcement des ouvrages défensifs. A l'issue des guerres de religion du XVIe siècle, ces derniers sont détruits probablement avec l’usage d’explosifs. Le but étant de les rendre inutilisables. Le démantèlement du village est un choc majeur dans l’histoire du vieil Ongles. Les parties habitées, elles, ont été épargnées. En effet, le village civil commençait à se déporter vers le hameau de la Fontaine, délaissant la position retirée du vieil Ongles.
Au XVIIe et au XVIIIe siècle, le village s’est recomposé avec un fonctionnement agricole accru. Les gravats produits avec la démolition du village ont offert un matériau excellent pour la construction de terrasses de cultures (oliveraie, labour). Les maisons fonctionnaient alors comme de petites exploitations autonomes.
Cependant, le XIXe siècle est marqué par l’abandon définitif de l’habitat.
Au XXe siècle, le lieu est abandonné à la suite de la Première Guerre Mondiale et de l’exode rural. Depuis, la ruine a fait son chemin, alliée à l’envahissement de la végétation.
Petite balade familiale depuis le village d'Ongles à la découverte de Vière, site primitif où l'on peut admirer les ruines de l'église romane Saint-Barthélémy et du village médiéval abandonné.
Lors de cette randonnée, forêts, clairières, prés et hameaux sont autant de paysages qui permettent de découvrir le visage champêtre de l'arrière pays du massif du Luberon.
Depuis le village de caractère d'Ongles, le circuit traverse champs, prés et petits bois pour monter sur un petit plateau forestier. Le retour se fait dans une ambiance bucolique par des hameaux et des fermes ponctuant les prés et les cultures.
Passage près du château d'Ongles orné de mascarons (masques sculptés à caractère fantastique) et de l'église (XVIIe siècle), puis à l'est, les ruines de Vière, site primitif.
À la sortie du village, deux pigeonniers de style différent. Vue sur le rocher d'Ongles et la distillerie de lavande de l'Occitane. L'itinéraire emprunte en partie le tracé d'une ancienne voie romaine.
L'exposition, première en France dédiée aux Harkis le musée retrace l'histoire de l'arrivée de 25 familles au sein d'un village de Provence. mhemo.ongles@orange.fr Au printemps 1962, la perspective de l’accession de l’Algérie à l’indépendance se précise. Dès lors, la situation des supplétifs de l’armée française – et notamment des «harkis», membres des «harkas» - devient angoissante, d’autant plus que des instructions du gouvernement interdisent leur transfert en métropole.
Le lieutenant Yvan Durand, à la tête de la «harka» de Palestro, ne peut se résoudre à abandonner ses hommes aux représailles dont ils ne manqueront pas d’être l’objet. Il démissionne de l’armée et se consacre totalement à la préparation de leur «exfiltration» avec leurs familles. Celles-ci, représentant un groupe de 133 personnes, se retrouvent en juin dans un vaste camp au Larzac. Yvan Durand commence alors à prospecter le département des Basses-Alpes, cherchant un village qui les accepterait.
André Laugier, maire d’Ongles, se laisse convaincre, et le 6 septembre arrivent les vingt-cinq familles, représentant la moitié de la population du village. D’abord hébergées sous des tentes de l’armée, elles le sont ensuite dans des bâtiments préfabriqués. L’école passe de six à quarante élèves, l’épicerie voit arriver des clientes berbères ne parlant pas français, et les hommes montent chaque jour travailler dans les forêts de Lure. Ces familles resteront deux ans, avant de partir pour Cannes et d’être remplacées par un centre de formation pour fils de harkis.
La Maison d’Histoire et de Mémoire d’Ongles rend hommage à Yvan Durand, à ces exilés et à ceux qui les ont accueillis.